Déficit hormonal hypophysaire

 

 

 

Le déficit hypophysaire est caractérisé par l’incapacité de l’hypophyse à produire des hormones en quantité suffisante.

 

Le déficit hypophysaire est dû dans plus de 60% des cas à un adénome (tumeur bénigne) de l’hypophyse.

 

Dans les autres cas, il peut être dû à d’autres lésions de la région hypothalamo-hypophysaire ou à une diminution de la taille de l’hypophyse (secondaire à une inflammation, une hémorragie…). 

 

Pourquoi une tumeur hypophysaire comme un adénome peut être à l’origine d’un déficit hypophysaire ?

 

1. En cas de volume important, l’adénome hypophysaire comprime l’hypophyse qui n’assure alors plus correctement ses fonctions sécrétrices.

2. Les traitements pour lutter contre l’adénome (chirurgie ou radiothérapie) peuvent également être à l’origine de lésions au niveau l’hypothalamus ou de l’hypophyse. Si l’un de ces deux organes ou les deux sont lésés, les hormones hypophysaires,  peuvent ne plus être fabriquées en quantité suffisante et être à l’origine de déficits variables et/ou d’un diabète insipide

 

La cause du déficit hypophysaire est traitée en premier lieu, lorsque c’est possible. En effet, dans le cas d’un adénome hypophysaire, le recours à la chirurgie peut permettre une récupération de la fonction hormonale.

 

Il faut donc, dans la plupart des cas, remplacer cette hormone moins ou non sécrétée. Un traitement substitutif, par hormone de synthèse, est alors mis en place.

 

Le traitement, est adapté à chaque déficit hypophysaire.

 

Il peut-être simple ou multiple, selon qu’il y a un déficit d’une ou plusieurs hormones sécrétées :

 

L’ACTH, on parle alors de déficit corticotrope et on peut donner de l'hydrocortisone en remplacement du cortisole manquant

La TSH, c’est un déficit thyréotrope, on peut donner des hormones thyroïdiennes (L-Thyroxine)

La LH et la FSH, c’est un déficit gonadotrope, on peut donner des Estrogènes chez la femme et de la testostérone chez l'homme

La GH, c’est un déficit somatotrope, on peut donner dans certains cas de l'hormone de croissance