Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est la 2ème maladie neuro-dégénérative après la maladie d’Alzheimer. Sa prévalence en France est estimée à 160 000 personnes (soit 2,5 personnes atteintes pour 1000 habitantes) et constitue un véritable enjeu de santé publique.

 

 

Elle est liée à la perte prématurée de neurones dopaminergiques situés dans les noyaux gris centraux. Dans 90% des cas, elle est dite « sporadique » (c’est-à-dire non héréditaire). Les facteurs déclenchants de cette maladie sont à ce jour imparfaitement connus, mais le rôle de certains facteurs génétiques ou environnementaux est aujourd’hui largement reconnu.

La forme classique de cette maladie démarre entre 50 et 60 ans (mais des formes plus précoces ou plus tardives existent).

Elle se manifeste par des symptômes moteurs (regroupés sous le terme de syndrome parkinsonien, avec tremblement, lenteur et raideur, dans des proportions variables) mais également des symptômes non moteurs (dépression, perte de motivation, douleur, hyposmie, troubles du sommeil, constipation…) parfois sous-estimés et mal connus du grand public.

L’évolution se fait classiquement en 3 phases :
 

  • la « lune de miel », après le diagnostic, correspond à la période pendant laquelle le patient est très bien soulagé par son traitement dopaminergique,

  • la phase des complications motrices et non motrices (fluctuations d’efficacité et dyskinésies/ dystonies) correspond à la période pendant laquelle le patient alterne avec des phases « On » et des phases « Off », pendant lesquelles des mouvements anormaux involontaires peuvent apparaitre,

  • la phase des complications tardives marquées par l’apparition de signes moteurs et non moteurs non dopa-sensibles.